- édulcoration
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• 1620; de édulcorer♦ Didact. Action d'édulcorer. — Spécialt Action de rendre doux (une préparation médicamenteuse dont on désire masquer le goût désagréable) par adjonction d'un édulcorant.⇒ÉDULCORATION, subst. fém.A.— PHARM. Action d'édulcorer; p. méton. résultat de cette action. Édulcoration des tisanes.B.— Au fig. Action d'adoucir la vigueur d'un être ou d'une chose; p. méton. résultat de cette action. Ce qui fait dorénavant problème, ce n'est plus l'exagération d'une affection fixée à contre-temps, mais son adoucissement et son édulcoration dans les « sentiments de tristesse » (J. VUILLEMIN, Essai signif. mort, 1949, p. 110).— En partic., domaine de la production littér. Édulcoration d'un livre. Courte fut la durée [la carrière] de Raymond (1851) [de M. A. Thomas], édulcoration romanesque et nigaude de l'histoire du Masque de Fer (WILLY, Notes sans portées, 1896, p. 168).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1620 (Les Elements de chimie de Maistre Jean Beguin d'apr. L. Tolmer ds Fr. mod., t. 14, 1946, p. 285); av. 1868 au fig. (Cormenin ds Lar. 19e). Dér. du rad. de édulcorer; suff. -(a)tion. Fréq. abs. littér. :1.
édulcoration [edylkɔʀɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1620; de édulcorer, et -ation.❖♦ (1620). Didact. Action d'édulcorer; son résultat. — Spécialt. Action de rendre doux (une préparation médicamenteuse dont on désire masquer le goût désagréable) par adjonction d'un édulcorant; son résultat.♦ (Av. 1868). Fig. Action d'adoucir l'âpreté, la vigueur de qqn, de qqch. || L'édulcoration d'un roman.
Encyclopédie Universelle. 2012.